Les Etats-Unis n’ont fait planer aucun suspense : lorsque les Palestiniens ont décidé de profiter du momentum engendré par les protestations de la communauté internationale face à la dégradation de la situation à Gaza, et annoncé leur demande d’adhésion début avril, l’Algérie, qui coordonne les projets de résolutions concernant les territoires palestiniens au Conseil, a eu beau expliquer ne pas vouloir perdre de temps, Washington a immédiatement expliqué que sa position n’avait pas changé d’un iota depuis 2011.

Barack Obama, à l’époque, avait expliqué désirer que la reconnaissance d’un Etat palestinien par Israël ne soit pas forcée par cette candidature qui aurait formalisé un peu plus le statut des Palestiniens, mais qu’elle devait venir d’un accord négocié entre les deux pays.

L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi 18 avril le veto américain à l’adhésion de la Palestine aux Nations unies, y voyant une « agression flagrante » qui pousse le Moyen-Orient « au bord du gouffre ».

Israël a lancé une attaque contre l’Iran ont indiqué plusieurs médias aux Etats-Unis, citant des responsables américains.

ABC, CBS et CNN, entre autres médias, ont rapporté les frappes tôt vendredi, heure du Moyen-Orient, en citant des responsables américains.

CNN a précisé que l’attaque israélienne n’avait pas pris pour cible d’installations nucléaires, rapportant là encore un responsable américain.

La Maison Blanche n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat.

Mi-avril, des centaines de colons israéliens ont pris d’assaut, pendant trois jours, la localité située près de Ramallah. La violence devenue système sert à accaparer les terres palestiniennes en enclavant et en isolant ces communautés étranglées par les colonies. Elle explose depuis le 7 octobre.

RamallahRamallah (Cisjordanie occupée).– Alaa Abou Alia serre les doigts sur le matelas quand le médecin désinfecte ses plaies dans une petite salle du conseil local d’Al-Mughayyer.

Selon une révélation du quotidien britannique « The Guardian », la colonisation a repris de plus belle à Jérusalem-Est, depuis le 7 octobre. En six mois, vingt projets, soit des milliers d’unités de logement, auraient reçu l’aval du gouvernement israélien, en lien avec des groupes suprémacistes, qui œuvrent à l’augmentation de la population juive dans la partie orientale de la ville, à majorité palestinienne. Au mépris du droit international.

Parler pour rien...

« Le Moyen-Orient est au bord du précipice d’un conflit régional généralisé », a alerté jeudi 18 avril 2024 le secrétaire général de l’ONU devant le Conseil de sécurité, dénonçant également l’« enfer humanitaire créé par les opérations israéliennes à Gaza ».

« Le Moyen-Orient est au bord du précipice. Les derniers jours ont vu une escalade dangereuse, par les mots et les actions », a déclaré Antonio Guterres.

Le secrétaire général de la CGT du Nord a été condamné jeudi 18 avril par le tribunal correctionnel de Lille à une peine de prison avec sursis. En cause, la publication d’un tract de soutien à la Palestine en octobre 2023.

Un soutien à la Palestine qui coûte cher. Pour un tract syndical paru trois jours après l’attaque du Hamas du 7 octobre, le tribunal correctionnel de Lille a rendu son délibéré, trois semaines après le procès de Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de la CGT du Nord.
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Il ne fait aucun doute qu’Israël répondra au lancement par l’Iran de trois cent vingt drones, missiles de croisière et missiles balistiques sur son territoire par une attaque majeure contre l’Iran, et ce pour plusieurs raisons. La première est que l’État sioniste a délibérément intensifié son attaque contre la « République islamique », en bombardant le consulat iranien adjacent à l’ambassade iranienne à Damas.
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